Le choix d’une pompe à chaleur (PAC) dépend de critères techniques, mais il s’opère aussi en fonction des besoins de votre logement. Voici les critères à prendre en compte pour choisir la bonne PAC, ainsi qu’un aperçu des aides de l’État disponibles pour l’installation de ce système de chauffage.
Les types de pompes à chaleur
Il existe plusieurs types de pompes à chaleur en fonction de la source d’énergie qu’elles utilisent pour capter les calories nécessaires au chauffage. La PAC air-air capte les calories de l’air extérieur pour les diffuser sous forme d’air chaud à l’intérieur. Cette solution simple à installer est adaptée aux climats tempérés. Elle n’est pas compatible avec les systèmes de chauffage par eau. La PAC air-eau capte les calories dans l’air extérieur pour les diffuser sous forme de chaleur dans l’eau qui alimente les radiateurs ou le plancher chauffant. Elle est polyvalente et peut aussi produire de l’eau chaude sanitaire. La PAC géothermique (sol-eau ou eau-eau) capte les calories présentes dans le sol ou dans l’eau souterraine. Ce type de PAC est très performant et adapté aux régions continentales, où la température de l’air est basse en hiver. Son installation nécessite un terrain suffisamment grand pour les capteurs souterrains.
Puissance de la PAC
La puissance de la PAC doit être bien proportionnelle aux besoins énergétiques de la maison. Avant de choisir une PAC, il faut réaliser un bilan thermique du logement pour évaluer les déperditions de chaleur. Ce bilan prend en compte l’isolation, la surface habitable, la zone climatique et le nombre d’occupants du logement.
Efficacité de la PAC
Le Coefficient de Performance (COP) mesure l’efficacité de la PAC. Plus le COP est élevé, plus la pompe est performante. Votre installateur vous guidera pour choisir PAC la plus adaptée et la moins énergivore. Si votre projet est en rénovation, votre pompe à chaleur doit être compatible avec le système de chauffage déjà présent dans la maison.
Certaines PAC, notamment les modèles air-eau, peuvent être couplées à un ballon d’eau chaude pour chauffer l’eau sanitaire. Cela permet une solution 2 en 1.
Le choix de la pompe à chaleur dépend aussi du climat de votre région
Si vous habitez dans l’Est de la France, une PAC géothermique ou une PAC air-eau haute température resteront performantes, même avec des températures extérieures très basses. Dans les régions plus tempérées, comme en Charente-Maritime ou dans les villes de bord de mer (La Rochelle, Châtelaillon, Fouras…), une PAC air-air ou air-eau standard est en général adaptée et suffisante (la température baisse rarement en dessous de zéro).
Quel que soit le choix de votre PAC, vous obtiendrez de bonnes performances si votre maison est correctement isolée. Une habitation mal isolée oblige la pompe à chaleur à fonctionner en permanence, ce qui augmente la consommation d’énergie et réduit son efficacité.
Financement de la PAC
Une partie de l’installation de votre pompe à chaleur peut être financée grâce aux dispositifs d’aides et de subventions proposés par l’État comme MaPrimeRénov ». Cette aide financière est accessible aux propriétaires occupants et aux propriétaires bailleurs, sous conditions de ressources. Pour en bénéficier, vous devez faire appel à un professionnel certifié.
Le montant de la prime peut aller de 3 000 à 10 000 € selon les ressources et la technologie choisie.
Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) sont des aides financières proposées par les fournisseurs d’énergie pour encourager les travaux de rénovation énergétique.
L’éco-PTZ est un prêt sans intérêt destiné à financer les travaux de rénovation énergétique.
Il est disponible pour les propriétaires et les copropriétaires, sans condition de ressources. Le montant du prêt peut atteindre jusqu’à 50 000 €, à rembourser sur une durée maximale de 20 ans.
La fourniture et l’installation d’une pompe à chaleur bénéficient d’une TVA réduite à 5,5 % dans le cadre des travaux de rénovation énergétique.